Presse collaborationniste et journaux de la Résistance

Sous l’Occupation, la propagande s’étale à travers les tracts et les journaux. Dans le pays de Fougères, circulent la presse officielle du gouvernement de Vichy et la presse collaborationniste, proche de l’Allemagne nazie. Ainsi la censure s’exerce à l’égard de la "Chronique de Fougères", maréchaliste. Parmi les titres les plus sulfureux, "Je suis partout" propage la haine contre les Juifs, par des écrits virulents et des caricatures.
De même "Au pilori", pronazi et délateur. Dans la clandestinité, sont distribués des journaux écrits par les résistants. A la Libération, les nouveaux titres sont souvent la poursuite de la publication d’anciens journaux clandestins. Ainsi "Libération", "Front national", "Le patriote de l’Ouest", des exemples parmi d’autres. La Libération de la France est aussi la libération de la presse. A travers les titres et les articles de journaux, s’affrontent deux versions des évènements des années de l’Occupation.